Présentation du village

Mairie

1, chemin de Brard
43290 Saint-Bonnet-le-Froid
Téléphone / Fax : 04.71.59.93.12      

mairie@saintbonnetlefroid.fr

Horaires d’ouverture :
Lundi, mardi, vendredi de 9h à 12h.

• Habitants : 260
• Superficie : 1247 ha
• Altitude : 1159m

 

Point Infos Tourisme

1, chemin de Brard
43290 Saint-Bonnet-le-Froid
Tél/Fax : 04.71.65.64.41
contact@saintbonnetlefroid.fr 

Horaires d’ouverture :
Lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 12h.

 

Saint-Bonnet-le-Froid, le village nature et gourmand

Saint Bonnet le Froid est un village perché à 1 159 m d’altitude entre les plateaux du Velay et du Vivarais et entre les départements de l’Ardèche et de la Haute-Loire. Il marque le point de passage entre, d’un côté, la région Rhône-Alpes et la région Auvergne, et d’un autre côté, entre la Vallée du Rhône et le Massif Central.
Situé au cœur des forêts de sapins du plateau des Boutières, Saint Bonnet le Froid domine les gorges de la Cance et du Doux. Il est devenu une aire naturelle d’arrêt.
Nature et gastronomie, telles sont les deux caractéristiques majeures de Saint Bonnet le Froid. Activités de plein air et découverte de la nature se conjuguent avec la cueillette des myrtilles et des champignons.
Grâce à un emplacement de qualité, Saint Bonnet le Froid est le paradis des randonneurs à pied ou en VTT . Traversé par 3 itinéraires de Grandes Randonnées, 3 circuits de Petites Randonnées, 3 circuits découvertes, un circuit VTT et de nombreux circuits cyclotouristes, le village a su développer « l’esprit nature ».
Et pour ceux qui aiment le patrimoine, vous découvrirez au cours de vos promenades de nombreuses croix, essentiellement des croix de mission et au centre du village une église de style romano-byzantin dont l’intérieur est orné de vitraux
Après ces balades, prenez le temps de savourer la gastronomie locale. De la cuisine familiale au restaurant de renommée internationale, le village de Saint Bonnet Le Froid se démarque tout particulièrement dans ce domaine. La cuisine du terroir de « nos chefs », à la fois subtile et créative, vous laissera à n’en pas douter un « savoureux » souvenir des Hauts Plateaux du Velay

L’hospitalité et le charme de ce petit village sauront vous apprivoiser.

 

Zoom sur l’histoire d’Eugène Monteil

Si sur notre monument aux morts sont inscrits de nombreux soldats décédés au combat pendant la guerre 14/18, celle de 39/45 ne connait qu’une inscription EUGENE MONTEIL.
L’histoire de Eugène Monteil que nous avons salué lors de la cérémonie du 8 mai dernier mérite d’être comptée, car elle permet de se retourner à la fois sur l’histoire de cette terrible guerre et sur les changements qui ont marqués le village de l’après-guerre.
Eugène Monteil est né le 3 février 1905 à Saint-Bonnet (dans la ferme du Meallier, reprise plus tard par Millou Bonnefoy) il est le fils de Auguste Toussaint Monteil et de Virginie Junique. En 1931 Eugène va se marier avec Marie Plagnial, fille de Jean-Marie Plagnial et de Jeanne Cornut. Ils vont avoir deux enfants : Thérèse en 1932, Jean en 1935 et Michel en 1940 et s’installer chez Jean-Marie Plagnial.
En 1937 Jean-Marie Plagnial qui sent le poids des ans le rattraper propose à son gendre Eugène de reprendre l’affaire qu’il a grandement développée au centre du village (Café du Centre et commerce de vins en gros). Eugène va alors se consacrer, avec son épouse à leur nouveau métier.
En 1939, c’est la mobilisation, Eugène qui a 35 ans n’y échappe pas et doit laisser son épouse et son beau-père poursuivre l’exploitation. Il rejoint son régiment d’infanterie à Clermont. Le combat est inégal, le front de l’Est cède et rapidement La défaite française est inéluctable. Avec son régiment, Eugène se repli dans la poche de Dunkerque, encerclée par les troupes allemandes. Le 30 mai à Dunkerque il doit prendre le torpilleur SIROCCO pour rallier l’Angleterre, las le 31 mai, le torpilleur est bombardé, coulé et torpillé avec 1000 hommes à son bord. LE 25 août 1940 Mr Vacher, le maire de st-Bonnet annonce à sa famille effondrée qu’Eugène est mort noyé pour la France et que son corps a été rejeté et identifié sur une plage d’Ostende. Un rayon de soleil apparait cependant avec la naissance, le 31 août du dernier enfant d’Eugène, Michel, qui malheureusement décédera le 17 décembre de la même année. Les affaires personnelles d’Eugène reviendront à Saint-Bonnet depuis Ostende en octobre.
C’est en avril 1948 que le corps d’Eugène rejoindra Saint-Bonnet, ce sera l’occasion d’une grande cérémonie mortuaire et de sa décoration, à titre posthume de la Croix militaire et de la Légion d’honneur. Le Maire Gustave Aulagnon prononcera un discours émouvant, saluant le soldat au service de la patrie et le concitoyen apprécié de tous dans son village.
Voila près de 10 ans que la famille Monteil Plagnial vit les pires moments, aussi, Jeanne Monteil souhaite quitter une maison qui lui rappelle trop de souvenirs et son père qui a repris le commerce de vins n’a plus la santé pour continuer à assumer son métier. Ils vont décider de vendre leur affaire. C’est finalement en cette année 1948 qu’ils céderont les murs et le fonds de commerce à Joannes Marcon et Marie-Louise Dumond, qui exploitent une ferme à Saint-André en Vivarais et qui deviendront commerçants. Jeanne Monteil et ses enfants rejoindront la plaine du Forez auprès de leur proche famille, ils traceront leur propre vie avec succès mais sans jamais oublier leur vie à Saint-Bonnet et leur attachement à leur terre natale.
Les trois bars restaurants du centre du village vont dans cette période changer de propriétaire : le café Miallon sera repris par Jean Dumond et Juliette Dérail, le café Celle sera repris par Régis Chatelard et Millou Dentresangle et le café Plagnial par Joannes Marcon et Marie-Louise Dumond. C’est le début d’une nouvelle génération de restaurateurs qui vont marquer l’avenir de Saint-Bonnet.

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